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Ella Pelloquin

Dans une quête de justesse permanente, sa pratique dansée tourne autour de la notion d’espace et de résonnance du geste dans l’espace à l’écoute du et des corps.

Biographie de l'artiste

Ella Pelloquin s’est formée en danse contemporaine et classique au Conservatoire de Roubaix puis à la Salzburg Experimental Academy of Dance en Autriche dans laquelle elle suit une option chorégraphique. Diplômée en 2021, elle s’installe l’année d’après dans le Livradois-Forez, laboratoire en milieu rural où elle y développe des espaces de pratique, des scènes ouvertes, une Nuit de la Danse (avec le collectif 23minuittrente).

Curieuse et poreuse à ce qui l’entoure, la pratique d’Ella est pluridisciplinaire. Elle se forme à la musique et au chant, dessine et use de la vidéo pour nourrir son travail chorégraphique.

Pour garder une continuité dans sa recherche du mouvement, Ella s’adonne à la composition instantanée (Bodies in Composition , Grenoble), au karaté, aux danses traditionnelles poitevines et auvergnates. En 2022, elle entame un travail pour extraire de ces danses, des procédés chorégraphiques et de mise en mouvements. Elle rejoint aussi la chorégraphe Stéphanie Auberville lors de laboratoires de recherche autour de la bourrée 3 temps.

Par ailleurs ses projets l’amènent à faire d’autres ponts, entre danse et rugby, danse et métiers artisanaux, danse et textes. Une collaboration avec le plasticien Antoine Bouraly conduit à faire du lien entre danse, dessin et territoire. Ce travail leur permet de prendre part, en 2025, à la résidence Activation POINT S.OOP proposée par l’association Merveilleux Prétexte où iels questionnent les espaces de ruralité sur la commune de Tulle.

Ella Pelloquin

Ses projets

Recherche #1

Dans le cadre du dispositif Recherche Tremplin

« J’observe que l’écriture chorégraphique prend une place prépondérante lorsque je me mets en mouvement. Plutôt que de lutter contre ce constant regard omniscient que je pose sur ma danse, je décide de l’intégrer. Ma danse est pour l’autre, elle est pour le regard, elle est pour l’extérieur.

Le dispositif de recherche que j’intègre à Boom’Structur est un temps pour expérimenter une démarche. Alors, quel sujet, quelle thématique est-ce que j’approche par le mouvement ? Quelles sont les limites de ce que peut conter mon corps ?

Pour ça je souhaite chercher un maximum de possibles par la contrainte. »