Présentation
Dans MUYTE MAKER, la joie est posée comme un postulat existentiel, physique et créatif.
Capillo-tractées à un dispositif contraignant, entre le castelet et la machine de torture, quatre figures féminines apparaissent telles des nymphes fleuries, en perpétuelle métamorphose. En jouant sur les contradictions et les codes stéréotypés de représentations des femmes, MUYTE MAKER(« mutinerie » en ancien flamand) met en scène des corps désobéissants, irrationnels et insaisissables.
Chanter copieusement, rire en polyphonie, danser à l’aveugle, papoter en cacophonie, l’imaginaire médiéval, les chansons triviales et les tableaux grotesques se mêlent pèle- mêle dans cet étrange ballet opératique.